Étude UNICANCER : des retards de diagnostics

Étude UNICANCER : des retards de diagnostics

Dans son communiqué de presse du 8 décembre 2020, Unicancer a présenté les conclusions de son étude relative aux retards de diagnostics en cancérologie liés à la crise sanitaire et déplore l’absence de revalorisation des praticiens des Centres de lutte contre le cancer.

Paris, Mardi 8 décembre 2020 – Unicancer annonce la publication imminente d’une étude relative aux retards de diagnostics et de soins en cancérologie liés à la crise sanitaire. La fédération déplore par ailleurs, l’absence de revalorisation des praticiens des Centres de lutte contre le cancer (CLCC) à la suite du Ségur de la santé. La différence de traitement des CLCC avec l’hôpital public engendre un mouvement social inédit dans les centres.

Le Professeur Jean-Yves Blay, Président d’Unicancer, a présenté ce matin les conclusions de l’étude : « Delay to care due to COVID-19 for patients with newly diagnosed cancer and estimated impact on cancer deaths in France », au cours d’une conférence de presse tenue en présence du Professeur Axel Kahn, Président de la Ligue contre le cancer et de Sophie Beaupère Déléguée générale d’Unicancer. Réalisée de janvier à juin 2020 dans 17 des 18 CLCC du réseau Unicancer, cette étude, qui sera prochainement publiée, mesure l’impact de la première vague d’épidémie de Covid-19 sur la prise en charge des patients atteints de cancer. Les chiffres observés conduisent à une estimation de 1 000 à 6 000 décès supplémentaires par cancer, liés à la crise sanitaire.

« Après la première vague de la Covid-19, un déficit important de diagnostics de cancer a été observé. Selon les endroits, nous avons en effet enregistré une baisse de 30 à 50% », souligne le Pr. Kahn, Président de la Ligue contre le cancer. Selon lui, « les chiffres n’ont pas été rattrapés par la suite » et les CLCC n’ont pas connu l’effet rebond attendu en termes de diagnostics et consultations. Il poursuit : « un grand pays comme le nôtre se doit de soigner la Covid-19 mais, passée la sidération de la première vague, doit absolument éviter les pertes de chances sur d’autres pathologies graves. »

Lire l’intégralité du communiqué de presse Unicancer du 8 décembre 2020.